L’opinion va maintenant comprendre pourquoi Madiambal Diagne s’attaque, sans état d’âme, et en violation des règles qui organisent la profession de journaliste, au président Habré qui ne lui a rien fait. Faudrait-il même qu’il le connaisse.

Nous n’avons pas l’intention de répondre à ce torchon de Madiambal qui a perdu son âme depuis l’arrivée de Macky Sall au pouvoir.

Ce vendredi 21 mars, son journal qui semble être un démembrement des Chambres Africaines, a tenté de démentir les avocats de la défense qui ont révélé les relations entre le consortium et un groupe de journalistes dépêché au Tchad pour participer aux opérations de lynchage médiatique organisées par les CAE.

Un crime n’étant jamais parfait, ils ont confirmé, sans s’en rendre compte, que les billets et l’hébergement de leur reporter envoyé au Tchad, ont été pris en charge par ceux-là qui mènent cette campagne médiatique contre Habré. Et l’adage dit bien : « qui paie commande ». Si une structure prend en charge le billet d’avion et l’hébergement d’un journaliste que reste-t-il à payer encore ? Surtout lorsqu’on sait qu’on ne déplace pas un journaliste et le laisser dans sa chambre d’hôtel, sans le nourrir pour la durée du « service commandé ».

Pour se justifier et se faire bonne conscience, Madiambal écrit : « Le gouvernement du Sénégal, qui a voulu médiatiser la dernière rencontre du Groupe consultatif de Paris, n’a pas hésité à faire voyager une cinquantaine de journalistes environ, tous frais payés ». Conséquence, le lendemain, ce journal « loué » pour cette circonstance, a paru avec un titre pompeux et élogieux, comme si le Président Macky Sall venait de mettre fin, pour de bon, aux souffrances des Sénégalais. Diagne, nous avons compris ton jeu, bouffe et tais toi…

Ce sont toutes ces dérives qui ont amené les avocats de la défense à saisir le CNRA et le CORED. Dans leurs correspondances, les avocats ont noté que : « Madiambal DIAGNE, propriétaire du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal "Le Quotidien" a été intégré dans un panel aux côtés des ONG engagées dans l’affaire HABRE, il a participé officiellement à leurs côtès à des points de presse, à Dakar, au café de Rome, en se positionnant clairement contre le président Habré ».

La défense a aussi révélé que « par la suite, il a effectué des missions au Tchad pour le compte des ONG, avec participation à des conférences de presse et prises de position officielles contre le président Habré ».

« Faut-il préciser que cette collaboration ouverte s’est traduite, bien entendu, par la mise à disposition et la mobilisation de tous les organes de presse de son groupe, pour une véritable campagne de presse contre le Président Habre ! Ce positionnement affiché du directeur de publication et par ailleurs propriétaire du groupe de presse, cette mise en avant de sa personne, par des écrits personnels mais aussi par l’alignement de sa ligne éditoriale sur celle du camp ennemi du président Habre, sont autant de violations des règles d’Ethique et de Déontologie qui organisent le métier de journalistes » ont-ils écrit.

Par ailleurs, les avocats ont rappelé que « les règles du métier de journaliste ont été foulées au pied quand, M Madiambal Diagne a obtenu un contrat de la part d’Idriss DEBY pour le tirage d’un numéro spécial pour faire la propagande de son régime (ci joint les éléments d’appréciation). Comme vous le constatez, des liens d’intérêt financiers existent entre M Madiambal DIAGNE et le régime DEBY ».

« Des liens d’intérêt personnels expliquent et motivent la ligne éditoriale de ses différents organes de presse ; à savoir organiser et participer au lynchage médiatique contre le Président Habré en se camouflant derrière la liberté d’informer » ont-ils soutenu dans leurs correspondances.

Selon eux, « Madiambal Diagne n’est plus un journaliste qui fait son travail d’informer, il est un acteur, un partenaire des ONG travaillant de manière concertée avec elles à travers panel, points de presse et prises de position officielle. C’est aussi, quelqu’un, qui a une contrepartie à offrir à Idriss DEBY, grand financier des Chambres Africaines ». Et là, ont-ils précisé : « il est important que les lecteurs, l’opinion le sache. L’enjeu pour les ennemis du Président Habre consiste à organiser un matraquage médiatique, à installer une présomption de culpabilité dans l’opinion et d’avoir ainsi les coudées franches pour avancer. Comme on peut le constater, on est loin du respect de la présomption d’innocence. Rappelons que la présomption d’innocence est un Droit, elle est la clé de voûte du procès pénal. Elle est sans cesse bafouée sous couvert d’exercice libre de la profession de journaliste ».


La photo qui illustre ce texte est le sommaire du journal spécial que Madiambal Diagne et son groupe "avenir communication" ont produit pour le président Déby qui leur a octroyé ce marché. A combien ? Nous y reviendrons…

Regardez bien le bas de la photo, vous verrez les détails de l’ours.

Hisseinhabre.com 

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