13 novembre 2012 TCHAD/Soudan: 2 contre 1. Livraisons de prisonniers politiques à Deby: le FSR confirme, Ndjamena dément. Le FSR a raison, l’autre ment.
Dans une interview accordée à RFI, l’opposant tchadien en exil Timane Erdimi affirmait que plusieurs dizaines de combattants rebelles tchadiens avaient été remis par les autorités de Khartoum, en plusieurs vagues, aux autorités de Ndjamena. Lundi, d’autres responsables de groupes armés tchadiens ont renouvelé l’accusation. Les autorités, elles, démentent.
Les responsables du Front pour le salut de la République (FSR), sont affirmatifs : certains de leurs éléments détenus à Khartoum depuis plusieurs mois ont été transférés par les autorités soudanaises à Ndjamena la semaine dernière. « Ils sont une quarantaine à avoir été expulsés vers le Tchad », indique le président du FSR, le capitaine Ismaïl Moussa, joint par RFI. « Parmi eux, ajoute-t-il, nous comptons notre chef d’état-major, Moussa Younis. »
Différentes sources confirment l’arrivée ces derniers jours à Ndjamena de combattants tchadiens renvoyés de Khartoum, sans confirmer les chiffres avancés par les rebelles. « Certains ont même réussi à s’échapper ce week-end avec l’aide de complices », précise l’un de nos interlocuteurs.
Les autorités tchadiennes, elles, démentent catégoriquement qu’un tel transfert a eu lieu. « Ce sont des mensonges, c’est une façon de ternir l’image du gouvernement tchadien », s’emporte un officiel sous le couvert de l’anonymat. « Ces gens qui s’expriment n’ont pas de combattants, ce sont des généraux sans troupes. Ils cherchent à faire parler d’eux », ajoute-t-il.
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Différentes sources confirment l’arrivée ces derniers jours à Ndjamena de combattants tchadiens renvoyés de Khartoum, sans confirmer les chiffres avancés par les rebelles. « Certains ont même réussi à s’échapper ce week-end avec l’aide de complices », précise l’un de nos interlocuteurs.
Les autorités tchadiennes, elles, démentent catégoriquement qu’un tel transfert a eu lieu. « Ce sont des mensonges, c’est une façon de ternir l’image du gouvernement tchadien », s’emporte un officiel sous le couvert de l’anonymat. « Ces gens qui s’expriment n’ont pas de combattants, ce sont des généraux sans troupes. Ils cherchent à faire parler d’eux », ajoute-t-il.
Source: RFI
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