
25 janvier 2015 TCHAD/Thème: La contribution des jeunes socialistes au développement du Burkina Faso post-insurrection.
Camarade Roch Marc Christian Kaboré, Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP),
Camarades membres du Bureau exécutif du MPP,
Camarades membres du bureau politique national du MPP,
Camarade Abdoulaye Mosse, secrétaire national à la jeunesse du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP),
Autorité coutumière et religieuse
Honorables invités
Mesdames et Messieurs
C’est avec un insigne honneur que je prends la parole en ce jour de Samedi 24 janvier 2014 et ici à l’occasion des premières assises de la convention nationale des jeunes du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) au stade municipal de Ouagadougou sur le thème : << La contribution de la jeunesse MPP au développement du Burkina Faso post-insurrection>>;
Ce plaisir est d’autant insigne que je constate la mobilisation des figures représentatives de tout le mouvement socialiste mondial et social démocrate venu ici pour marquer leur adhésion aux idéaux socialistes, au mode de société auquel nous sommes attachés, celui d’une société égalitaire, préoccupée par la production des biens et services économiques, ainsi que une juste répartition de ceci . Il s’agit entre autre:
– De la camarade Evin Incir, secrétaire générale de l’Union Internationale de la Jeunesse Socialiste (IUSY) ;
– Du camarade Mikael Baguian, vice président de l’Union Internationale de la Jeunesse Socialiste (IUSY) et coordonateur du comité Afrique ;
– De la Camarade Barbara Assamoah, Présidente des femmes du National Democratic Congress (NDC) du Ghana et ministre chargée des ressources naturelles ;
–
Du Camarade Sidi Aboubakar Moussa, Président de la Jeunesse du National Democratic Congress (NDC) ;
– Du Camarade Ibrahim Djibo, Président de la Jeunesse du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) et Député à l’assemblée Nationale.
Ainsi que des représentants de toutes les formations partisanes ou de la société civile burkinabé avec lesquelles vous luttez depuis un certain temps pour une société burkinabé soucieuse du développement concomitamment avec les autres valeurs modernes à savoir : la démocratie, les droits de l’Homme, la liberté de presse etc. etc.
Le plaisir qui m’anime en ces circonstances est d’autant plus insigne que le peuple burkinabé dont vous faites partie me parait personnellement, à l’issue d’une longue résistance, tourner la page d’un mode de gouvernance à jamais révolu.
Camarade, la lutte que votre parti est entrain de mener d’abord dans le cadre de l’international socialiste puis particulièrement dans le cadre burkinabé montre que l’heure des régimes anti populaire, anti démocratique a sonné. La récente évolution de la situation dans votre pays signifie singulièrement que partout en Afrique ou il y’a, depuis des décennies, des dictateurs qui se maintiennent au pouvoir par le sang tout en s’appropriant et ou en bradant les richesses nationales, la révolution est nécessaire.
Comme l’écrivait Thomas Sankara, « Quand le peuple se met debout, l’impérialisme tremble », « Seule la lutte libère », « Oser lutter, savoir vaincre », « L’esclave qui n’assume pas sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort », ou encore « Là où s’abat le découragement s’élève la victoire des persévérants ».
Chers camarades, le Burkina Faso connait de grandes figures révolutionnaires dont outre les anciens, outre Feu Sankara lui-même, il m’est donné de retenir quelques uns.
Hervé Ouattara, Président du CAR (Collectif Anti-Référendum), dont la structure à jouer un rôle éminent dans la lutte contre la pérennisation de l’ancien pouvoir politique burkinabé ;
Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la Renaissance / Parti Sankariste (UNIR/PS), devenu depuis octobre 2014 le Front Progressiste Sankariste (FPS) qui réunit plusieurs partis d’obédience Sankariste. Urbain Kam, Porte-parole du mouvement populaire et apolitique Balai citoyen, qui a joué un rôle considérable dans l’organisation des manifestations au cours de la Révolution.
Larlé Naba, qui porte-parole du Moogo Naaba (chef coutumier des Mossis) fut l’unique des 70 députés du régime déchu à n’avoir pas accordé sa faveur pour le referendum envisagé par l’ancien président burkinabé ;
Chers camarades, je suis convaincu qu’au cours des ces assises, vous allez analyser sans complaisance la situation internationale sous régionales et burkinabé. Je suis tout autant convaincu qu’il en sortira des perspectives heureuses pour un Burkina nouveau, épris de paix et de justice, engagé dans la voie d’un véritable développement durable ;
En effet, au moment ou vous tenez les assises de votre structure, le monde est déchiré par des violences inutiles. Le théâtre de ces violences qui fait plus actualité s’est, aujourd’hui l’Afrique. Je puis espérer que vous allez intégrer cette donnée dans vos analyses.
Enfin, je ne saurai clore mon intervention sans marquer mes considérations pour tous ces burkinabés qui au lendemain de la révolution se sont mis à balayer le pays, histoire de démontrer que la lutte que vous mener est une lutte pour un Burkina meilleur.
Vive le Socialisme,
Vive le Burkina Faso à la fierté retrouvée, dans une Afrique libre, unie et prospère.
Je vous remercie
Pour le comité Afrique de l’Union International de la Jeunesse Socialiste (IUSY)
IBNI OUMAR MAHAMAT SALEH BRAHIM
552 Vues