13 septembre 2016 TCHAD/Trafics dans les banques locales: Toute situation est propice à un enrichissement personnel, les trafics qui s’effectuent actuellement dans les différentes banques de la place dépassent l’entendement.
13/09/2016: TCHAD/Trafics dans les banques locales: Toute situation est propice à un enrichissement personnel, les trafics qui s’effectuent actuellement dans les différentes banques de la place dépassent l’entendement. Toute personne utilisant un réseau des dignitaires de la place peut se présenter dans certaines banques, traficoter avec certains responsables bancaires et obtenir des crédits qui ne peuvent être remboursés dans les temps, d’autant que plusieurs clients sont insolvables et présentent des garanties très contestables. Les responsables des banques se trouvent naïvement face à des personnes qui présentent des fausses hypothèques. Dans la plupart des cas, on fait la copie des maisons des parents à leur insu, on usurpe l’identité d’un proche avec des documents falsifiés, ou l’on présente des documents cadastres litigieux, et le grand dilemme réside dans la confiance de la garantie orale que soumet un proche du pouvoir. Ajouter à cette contrebande, le non-remboursement des créances de l’état. Plusieurs milliards FCFA sont avancés de cette manière aux partisans du système par certains responsables de banques, croyant aux chimères d’un groupe aujourd’hui insolvable. La rédaction complète son investigation par des noms des créanciers insolvables et ceux qui leur ont attribué les crédits. Les Tchadiens sauront pourquoi pour retirer une somme dérisoire il n’y a pas de liquidité, et l’on vous renvoie au lendemain incertain… Nous reviendrons.
À lire…le pillage des banques primaires et ses conséquences sur les Tchadiens publiés sur la page Facebook les 23 régions du Tchad.
Certes le Tchad traverse actuellement une crise économique sans précèdent, mais malheureusement le pire est encore à venir. La boulimie financière et la médiocrité d’Idriss Deby conduiront notre pays dans une faillite totale.
En effet, depuis presque 6 mois, les fonctionnaires tchadiens sont payés exclusivement par les banques primaires tandis que les recettes fiscales et les autres revenus sont directement convoyés chez le dictateur tchadien qui les gère à sa guise.
Est-ce que les Tchadiens se rendent compte que l’argent dans les banques primaires appartient aux sociétés privées et aux particuliers ? Théoriquement, les propriétaires de comptes bancaires croient que leur argent est en sécurité, mais dans la réalité, bientôt les banques primaires ne seront plus solvables dans l’allure actuelle des choses. Un pillage déguisé des biens financiers des Tchadiens est en train de s’effectuer avec la complicité de ces mêmes banques.
Il faut aussi signaler qu’une partie de l’argent des banques primaires appartient à la Banque Centrale qui est une institution sous régional. Par la faute d’Idriss, ces banques ne pourront plus rembourser l’argent de la BEAC. Nous allons tout droit vers une crise avec les États membres de la CEMAC qui n’accepteront jamais ce trou financier créé par notre dictateur. L’arrivée du neveu du dictateur à la tête de la BEAC ne changera rien. Peut-être, les choses vont même s’empirer. Par ailleurs les hommes d’affaires, les entreprises et les simples individus tchadiens qui ont logé leur argent dans les banques tomberont bientôt en faillite. Les Tchadiens ne pourront ni importer ni exporter. Les prix des produits de première nécessité vont augmenter en flèche. Les entreprises en faillite seront obligées de licencier leur personnel. Pratiquement toutes les familles tchadiennes seront touchées par cette crise artificielle, sciemment créée par Idriss Deby.
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