Depuis la publication des listes des pays selon les conditions des affaires et de la corruption dans le monde par la Banque Mondiale dans sa parution de « Doing Business » où le Tchad est classé dernier sur 189 pays, le Gouvernement tchadien monte au crédo pour démontrer que son pays ne mérite pas ce classement. A l’occasion du forum sur la Gouvernance dans les pays en situation de post conflit qui se déroule du 09 au 10 décembre à N’Djamena, le représentant du Gouvernement du Tchad DJAMAL Dirmi Haroun, par ailleurs le secrétaire Général du Ministère de l’Assainissement Public et de la Promotion de la Bonne Gouvernance a prononcé un discours musclé contre les deux institutions qui sont la Banque Mondiale et Transparency International. 

Pour DJAMAL, le Transparency International évolue aussi dans la même lancé que sa sœur Doing Business et ferment les yeux sur les changements et l’évolution de son pays dans tous les domaines. Pour des affaires, la condition sine qua non est avant tout la sécurité des biens et des personnes. Le Tchad considéré, il n’y a pas longtemps par bon nombre de ses paires comme étant un pays néant a déjoué les pronostics. Car des progrès remarquables ont été faits ces dernières années. Comme l’ont reconnu la Banque Mondiale et le FMI lors de leur dernier numéro de revue du programme en septembre dernier ajoute-t-il.

 

Le représentant du Gouvernement tchadien DJAMAL Dirmi, ne s’arrête pas là. Il demande aux participants et aux experts d’être les avocats du Tchad avec la plus grande transparence partout où ils iront afin de demander à ces institutions qui se basent sur des critères subjectifs et erronés pour effectuer leur classement d’être plus logiques. Car ce sont les pays qui abritent ces institutions qui sont des supposés des donneurs de leçons de bonne conduite. DJAMAL poursuit son discours en soulignant que les Pays africains sont donc en droit d’apporter des Critiques quant à la crédibilité de ces institutions de classement. Avant de conclure que l’inquiétude exprime le Tchad a été d’or et déjà manifestée par bon nombre de pays africains primés comme étant bons élèves des Institutions de Brettons Woods et le travail de classement ressemble à la complaisance pure et simple. La fin du bras de fer entre le Tchad et ces institutions n’est pas pour demain.

Alwihda 

 

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