Excellence Mme ZUMA,

Permettez-moi de vous préciser quelques petites réalités sur le calvaire de nos frères en République Centrafricaine.

  
Il est impérieux pour un panafricaniste comme nous, où il qu’il se trouve de s’armer de courage et de rechercher à identifier sérieusement la crise centrafricaine dans son ensemble si nous voulons réellement apporter des solutions durables avec sincérité.

 
Nous sommes aujourd’hui sereins que nous avons plongé la RCA dans les ténèbres quand aux positions de chaque institution ou État qui sont acteurs dans la recherche des solutions.

 
Je le répète encore, tous ceux qui croient à l’AFRIQUE et qui marchent sur le sentier  de faire valoir nos idéaux c’est-à-dire, ceux chargés de consolider les rapports humains de nos populations afin de voir notre rêve, celui des ÉTATS UNIS D’AFRIQUE se réaliser, doivent faire mieux de se rapprocher du peuple de la Centrafrique, l’écouter patiemment puis par lui-même, la paix et la sécurité reviendront.

 
Nous, dans notre mouvement le FPR que j’ai l’honneur de présider, nous luttons non seulement contre la dictature la plus farouche en Afrique, celle installée par Idris DEBY au Tchad mais nos principes sont ceux qui défendent avant tout les valeurs africaines qui sont évidement le sceau de notre unité pour les citoyens du continent en général.

 
Nous sommes aujourd’hui confondus par la déclaration que vous venez de prononcer en félicitant Idriss DEBY pour un meilleur résultat en RCA alors que c’est lui le génocidaire.

 
Mme, vous étiez parmi les plus remarquables combattantes de notre siècle dernier au sein de l’African National Congress(ANC) contre la pratique la plus horrible sur cette terre, l’Apartheid, pendant toute votre jeunesse, vous n’aurez plus jamais commis de telles erreurs sans en faire un sérieux discernement sur ce que  tes compatriotes vivent dans ce troisième millénaire.

 
Mme, la tâche qui vous attend au sein de cette institution est très lourde certes, celle de faire imposer le Droit, la Liberté et la Justice pour ceux-là(les peuples d’Afrique dont les centrafricains font partis) qui doivent apporter  leur concours à la création de l’État qui nous réunira tous comme les règles démocratiques nous le prédisent.

 
Alors, votre prise de position en RCA aujourd’hui est à nos yeux non seulement dépourvue des réalités qui peuvent vous aider à sauver vos frères de cette partie du monde mais le noie une seconde fois.

Vous devez entre autre, Mme, venir au chevet de ces concitoyens avec le courage de les écouter, savoir ce qu’ils vivent et ce qu’ils pensent sur leur destin et cette attitude accompagnera la Mission Internationale de Soutien en Centrafrique(MISCA) dont le succès, reposera sur les épaules de vos collaborateurs dignes de renoms tels des Généraux comme Sékouba Konaté et autres qui ont profondément l’amour de leur continent donc de leurs concitoyens. Vous pouvez leur permettre de venir d’abord évaluer les données qui vous permettront d’agir.

 
Par ailleurs, moi et ceux qui connaissent mieux le dossier de cette crise prédiront l’échec de la MISCA qui fera que la mission transformera d’une autre manière la crise, car nous disions depuis longtemps que les Chefs d’États de la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) sont responsables derrière Idriss DEBY du malheur de ce peuple. Et vous, en tant modèle de la femme africain, vous avez le devoir de venir connaitre ce que ceux-là subissent, planifié comme c’est le cas au Tchad depuis Décembre 1990 date d’accession au pouvoir de DEBY.

 
Michel Djotodia, Président de la transition, centrafricain de père et de mère, est pris en otage dans son propre pays car les ordres imposés à ses Ministres  et son armée viennent de l’extérieur.

 
Mme, avec tous les respects et les sentiments d’amour que j’ai pour vous, vos collaborateurs et notre très humble institution, je vous rappelle encore de plus que le semblant d’appliquer les lois retombe sur l’auteur comme un château de carte.

 
Ce qui se dessine  en RCA est un très gigantesque piège pour toute l’Afrique, je vous invite à vous investir personnellement dans nos valeurs sur lesquelles vous diriger la commission avec les conseils actuels pour régler avec un temps record cette crise.

Je suis de père et de mère tchadien, je me suis installé avec les membres de mon mouvement à la frontière tchado-centrafricano-soudanaise depuis 2011 pour lutter contre la dictature de Ndjamena qui a soumis les tchadiens dans un esclavage qui est ignoré de toute l’Afrique et de la communauté international.

Il est alors de mon devoir en tant qu’ancien membre de votre institution de vous aider ou vous accompagner pour le service que notre continent recommande avec toutes les bonnes volontés de tout un chacun pour accéder tous au meilleur État que nos descendants méritent hériter dans l’universalité de nos meilleures valeurs.

 

Adresse : fprtchad11@gmail.com.

 

Fait le 24 novembre 2013.

COL TATCHO AHMAT ADANO.

 

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