En conférence de presse le 8 février 2013 à Dakar après la mise en place des Chambres Africaines Extraordinaires, Reed Brody et Jacquelines Moudeina ont passé un sale quart d’heure entre les mains des journalistes.


En effet, après avoir pris la parole à tour de rôle pour débiter leur histoire (un disque rayé !) sur le régime HH, les conférenciers se sont volontiers prêtés aux questions des journalistes. Ces derniers, plus avertis, n’ont pas manqué de relever les incohérences des chambres africaines et surtout d’indexer Idriss Deby Itno et les autres protagonistes de la guerre civile que le Tchad ait connu entre 1982 et 1990.

Idriss Deby a été particulièrement épinglé sur les multiples crimes commis après 1990, notamment le rapport du département d’Etat américain sur les évènements de février 2008 et les assassinats des hommes politiques comme Ibni Oumar, Abbas Koty, Mamadou Bissau, Gueti Mahamat, etc.

Complétement sonnés, Jacquelines Moudeina et Reed Brody ont tenté de répondre en évitant soigneusement de citer Idriss Deby mais c’est sans compter avec les journalistes qui les ramenent à l’essentiel. Constatant l’amalgame volontairement entretenu par les droits de l’hommistes, les journalistes ont unilatéralement mis fin à la conférence de presse. Chose rarissime en communication !

Depuis cette conférence de presse houleuse, Reed Brody et sa bande se réunissent à huis clos. Il a fallu donc de quelques questions sur Idriss Deby pour que la bande craque et s’enferme. Que fera t-elle demain si des plaintes tombent ?

 

 
 
 

 

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